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 Sujet: Achats de Eikô Shichi  Mar 25 Aoû - 19:41 |
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C'est avec le cœur léger et un grand sourire aux lèvres que la Chuunin fraîchement promue arpentait les rues de son village natale. Depuis la veille, elle était enfin reconnue comme une kunoichi confirmée. La fierté était un sentiment qu'elle n'avait jusqu'alors jamais connu et, savoir que le ninja le plus haut gradé du village lui faisait confiance, cela la rendait folle de joie.
Elle entra dans la petite boutique de fournitures ninjas et salua allègrement son propriétaire.
La belle commençait à être une habituée des lieux, c'est pourquoi le vieil homme la connaissait bien : elle détestait les vendeurs qui proposaient leur aide et leurs conseils à tout bout de champ. C'était tellement agaçant, cette façon de se jeter sur les clients... Il la laissa donc observer les articles, d'un air pensif. Après un peu moment de réflexion, elle se dirigea vers le comptoir et lui adressa un léger sourire. Le commerçant savait très bien ce qu'il signifiait :
« Que puis-je pour vous aujourd'hui, mademoiselle?
- Alors, je vais vous demander 7 kunaïs, 7 shurikens, 6 notes explosives, et... »
Eikô grimaça. Elle ne roulait pas sur l'or, ce n'était pas très raisonnable... Cependant, elle devait se tenir prête en cas de nouvelle mission; elle devait se montrer digne de son nouveau rang! Or, le sien avait été brisé durant son dernier combat...
« ... et un katana, s'il-vous-plait. »
Il alla chercher le tout dans l'arrière-boutique, puis revint les poser sur le comptoir.
« Ça vous fera 750 ryôs, miss. »
Une fois payé, il ajouta :
« Vous savez, j'ai vu un bien étrange jeune homme toute à l'heure. Il portait le bandeau de Kumo, mais pourtant je ne l'avais jamais vu ici... Toutefois, il paraissait bien trop âgé pour être un nouveau diplômé de l'Académie... »
Alors qu'elle finissait de caler ses nombreux achats dans ses bras, la jeune fille lui répondit d'un air distrait :
« Ah vraiment? »
Puis elle se dirigea vers la sortie, ouvrit avec difficulté la porte à l'aide de ses coudes et lui lança joyeusement :
« Bon bah, à la prochaine! »
Habituellement elle aimait bien discuter un peu avec le vieux commerçant, seulement aujourd'hui elle était complètement ailleurs et n'avait pas écouté un seul mot.
« Rah, les jeunes de nos jours! »
Mais elle était déjà sortie...
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