Test Rp de Eiko Shichi

Invité

N'ayant pas eu les voix des deux admins, je ne sais pas si je peux considérer ma présentation comme validée, et donc poster ici, mais comme le sujet a été verrouillé et déplacé vers les présentations validées... je tente le coup. x)

Lien vers votre Présentation : https://arcade-of-naruto.forumactif.org/prsentation-valide-f81/prsentation-d-eik-shichi-t90.htm#264 [Par contre quand vous lirez mon histoire vous vous apercevrez qu'il y a une petite erreur dans l'histoire, à propos du Byukugan : ce n'était pas Kumo mais Kiri qui avait réussit à se le procurer.]
Grade Souhaité : Chuunin
Pourquoi ce grade et pas un autre ? Tout simplement parce que le rang de Genin ne permet pas de faire usage d'un Kekkai Genkai et que j'aimerais que mon perso' puisse s'en servir, même si c'est à faible niveau.

L

Citation :: Tu reviens d'une très longue mission. Tu reviens donc à ton village, celui de Kumo, que tu n'as pas vu depuis deux mois. Exprimes tes réactions dans ton Rp (s'il a changé,... mais tu t'aperçoie que tu es convoqué au Bureau pour une promotion : tu es Chuunin !

Invité

En passant les portes de Kumo, Eikō prit une grande inspiration. Elle humait à nouveau cet air humide et vivifiant qui lui avait tant manqué et se délectait d'entendre le sol rocailleux de son village natale gratter la semelle de ses bottes. Seulement, elle était épuisée... elle n'était pas habituée à l'atmosphère lourde et orageuse des plaines pays de la foudre et avait été exténuée par la traversée. Sans compter les nombreux orages qui avait éclatés pendant le trajet. Le résultat? Elle était trempée jusqu'aux os! C'est donc le visage ruisselant de pluie et pas très présentable qu'elle s'avança vers les deux ninja changés du contrôle des allers et venues au village.

« Votre nom? »

C'était le plus jeune d'entre eux qui avait parlé. Il ne devait pas être beaucoup plus âgé qu'elle, et pourtant l'air revêche qu'il abordait qui lui donnait au moins 10 années de plus.

* Il se fout d'moi, là? Il y a quand même pas des milliers de ninjas, à Kumo! C'est vrai que je n'ai jamais fait de mission avec lui, mais quand même... J'imagine que ce monsieur Chuunin ne ressent pas le besoin de montrer ne serait-ce qu'une once de sympathie pour une minable petite Genin de rien du tout. Qu'est-ce que ça pourrait bien lui apporter? *

Une main calée sur la hanche, elle s'efforça de fermer son visage et d'afficher une expression neutre.

« Eikō Shichi »

* Comme si tu n'le savais pas déjà! Sale petit *bip*!..*

« Retour de la mission d'escorte n°107 »

* Et vlan! Que dis-tu d'ça? *

En effet, lorsqu'il vérifia dans ses documents, il parut interloqué. Ce qui n'avait rien détonnant : une mission de rang B n'était que très rarement assignée à un simple Genin et ce même s'il l'était, comme elle, depuis plusieurs années.

Si on lui avait confié une mission d'un tel niveau, c'était uniquement parce qu'elle avait déjà fait ses preuves lors de la précédente. Au départ, ça ne devait qu'être une mission de rang C. Celle-ci consistait à démasquer et arrêter une bande de cambrioleurs. Seulement voilà : il s'était avéré qu'il ne s'agissait pas de simples civiles, et qu'il commençait même à se débarrasser des témoins. Eikô et ses deux camarades s'étaient retrouvés face à deux ninjas aguerris. Contre toute attente, l'équipe s'était plutôt bien débrouillée. Les malfaiteurs avaient été maîtrisés, sans pour autant être éliminés. Les facultés héréditaires de la jeune fille, qui ne s'étaient pas manifestées depuis l'Académie, y avait en partie contribué. Elles s'étaient même un peu développées.
La kunoichi avait été aux anges. Mais pas pour longtemps : le Raikage l'avait convoquée à son bureau une semaine plus tard pour lui donner une nouvelle mission. La Genin fut complètement paniquée lorsqu'elle apprit qu'il s'agissait d'une mission de rang B, à accomplir seule. Elle durerait deux mois, et consistait à escorter un petit bourgeois durant un long périple à travers le monde. Ce dernier avait reçu de nombreuses menaces de mort dernièrement, par conséquent il craignait pour sa sécurité. Comme si c'était des conditions pour partir en voyage! Malgré ses doutes sur sa qualification pour ce genre de mission, Eikô avait été contrainte d'accepter. Si l'on tient à rester en un morceau, il vaut mieux éviter de contredire Raikage-sama.
Comme elle l'avait craint, une bande de shinobis confirmés lui tombèrent rapidement dessus. Ils étaient trois. Elle avait bien faillit y passer, évitant plusieurs coups fatales de justesse. Son client avait été très légèrement blessé, la jeune fille un peu plus touchée. Fort heureusement les ninjustus médicaux font des miracles. Après deux jours passés à l'hôpital, ils purent se remettre en route. La suite du voyage se déroula sans encombre, mais Eikô n'avait pas du tout le cœur à faire du tourisme. Elle était là et elle gardait un œil sur l'autre imbécile qui s'extasiait devant le moindre petit site touristique, mais elle ne porta attention à aucun d'eux. Elle avait tué. Elle avait tué trois hommes. Endeuillé trois familles. Même si elle eût conscience de ne pas avoir eu le choix, elle était effondrée. Toutefois, être seule sur le chemin du retour lui avait permis de réfléchir énormément, et de se ressaisir : c'était du passé. De plus, continuer sur sa voie de shinobi la confrontera à nouveau à ce genre de situations. Même si elle faisait de son mieux, le meurtre ne pouvait pas toujours être éviter.

Quoi qu'il en soit, elle s'éloigna des deux gardes en ne pouvant retenir un petit sourire satisfait. Comme c'était bon, de se sentir ne serait-ce qu'un tout petit peu respectée!
La fatigue de ses muscles la sortit cependant bien vite de sa jubilation. Elle traînait à présent des pieds, et son dos la faisait de souffrir de plus en plus, peinant à supporter le poids du sac qu'elle avait remplit au maximum. Avant de reprendre l'ascension du chemin escarpé qui menait à l'auberge où elle avait séjourné ces deux dernières années, elle s'accorda une petite pause. Elle retira son sac-à-dos de ses épaules et se laissa tomber sur le rocher le plus proche.

* Aïe! *

Mauvaise idée. Car maintenant c'était son coccyx qui était douloureux... Ce qui ne l'empêcha pas de profiter de la vue sur le village qui s'offrait à elle, à cette altitude. Elle sentit son cœur se serrer. Ils avaient été si longs, ces deux mois.
Tout l'été s'était écoulé sans qu'elle ne puisse se livrer à son activité favorite : grimper au sommet des montagnes. Là-haut, les nuages bas masquaient le village et les autres plateaux alentours. L'univers semblait alors se résumer à soi, aux quelques fleurs qui tapissaient le sol rocheux, à leur parfum, au ciel et aux cimes des autres montagnes. Non, vraiment, elle n'avait trouvé nulle part durant son périple d'endroit plus magique que Kumo no kuni. De son point de vue, du moins. La seule chose qui avait changé depuis son départ c'était la quantité d'eau qui dévalait habituellement du flanc des montagne pour aller rejoindre la rivière qui longeait le village. Les torrents s'étaient réduits à de minces filets d'eau. L'été avait du être très chaud.
Voyant que le soleil avait déjà assez décliné vers l'horizon pour être masqué par le relief, elle se remit péniblement sur ses jambes puis hissa son sac sur ses épaules. Elle aurait bien aimé passer voir sa mère et sa petite sœur, mais il était trop tard. Son père devait être rentré, et elle l'avait déjà bien assez vu durant son enfance.
La jeune fille se remit donc en route. Après avoir l'entrée de l'auberge, elle se félicita d'avoir réservé sa chambre avant son départ. Car bien que la période estivale touchait à sa fin, l'endroit était encore bondé. Elle se fraya un chemin parmi les touristes pour aller saluer la tenancière et prendre possession des clés de sa chambre. Celle-ci lui annonça qu'elle avait reçue une missive, lui demandant de se rendre au bureau du Raikage dés que possible. Misaki ne prit pas la peine de retenir un soupir d'exaspération :

* Ok j'étais sensée être de retour depuis hier matin, mais c'est pas vraiment urgent comme rapport de mission, non? *

« Merci Ima. Je risque de rentrer tard ce soir donc est-ce que vous pourriez laissez la porte de derrière ouverte? Je la fermerais à clé à mon retour, comme d'habitude. »

La vieille acquiesça d'un hochement de tête et lui adressa un sourire bienveillant.

« Bonne chance, petite »

* Bah faut pas exagérer, c'est pas la mort un compte rendu. Et puis peut-être qu'avec la petite mine que j'ai, ils me libèreront assez vite. *

Convaincue qu'elle allait devoir détailler à un supérieur ses moindres faits et gestes depuis deux mois, elle posa ses affaires sur le comptoir et repartit d'un pas lourd en direction de la plus haute tout du village : celle du Raikage. À sa grande surprise, c'est dans le bureau du Kage que l'accompagna la secrétaire. Celle-ci lui ouvrit la porte, et Eikô pénétra dans la pièce avec une appréhension grandissante. Peut-être était-ce parce qu'elle ne l'avait pas vu depuis longtemps, mais il sembla encore plus imposant que lors de leur dernière entrevue. La jeune kunoichi déglutit avec difficulté. La voix rude de Raikage-sama s'éleva brusquement, la faisant sursauter.

« Tu comptes rester plantée là encore longtemps ou est-ce que tu vas te décider à t'assoir? J'ai pas que ça à foutre, figure-toi! »

* En tout cas, il a gardé son fichu caractère... *

La tête baissée, elle parcourut les quelques mètres qui la séparait de la petite chaise qui faisait fasse à son bureau.

« Hum, bon. Il semblerait que tu aies fait du bon boulot ses derniers temps...
- Je... j'ai fait du mieux que j'ai pu pour me rendre ut...
- Je n'crois pas t'avoir donner l'autorisation de m'interrompre!
- ...

Eikô se mordit la lèvre inférieur, puis baissa les yeux.

« Bien. Comme je m'apprêtais à te dire, lors de ta précédente mission, ton niveau s'est révélé être supérieur à celui que l'on a l'habitude de constater chez un Genin. Pour vérifier tes compétences, nous t'avons envoyé sur une mission de rang B. Les abrutis que j'avais envoyé pour vérifier son bon déroulement sont arrivés un peu tard, mais heureusement pour eux tu avais bien géré la situation. Ils ont été renseignés par les médecins qui vous avaient pris en charge, toi et ton client. C'est pourquoi, en accord avec le Conseil, j'ai décidé de te faire nommer Chuunin. Des questions? »

Elle se demandait si elle avait bien comprit... Elle, Chuunin? Elle se sentit comme paralysée. Oui. Elle avait beau se répéter les paroles qu'elle venait d'entendre et y chercher un quiproquo, il n'y avait pas d'erreur possible. Mais c'était si soudain...
Une voix rauque la ramena à la réalité :

« Parfait. Bon allez, du balai maintenant! »

Craignant de subir les foudres du Raikage, elle se dépêcha d'atteindre la poignée de la porte et, avant de la faire pivoter sur ses gonds, elle murmura un « Merci. » quasi inaudible. Il lui sembla entendre un petit rire satisfait dans la pièce qu'elle venait de quitter...

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