Test RP de Hidenori Sawa

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Grade Souhaité : Mizukage
Pourquoi ce grade et pas un autre ? Je suis le meilleur. Donc il ne peut en être autrement.

Citation :: Le Mizukage se fait assassiner sous tes yeux... Une idée machiavélique prend forme dans tes pensées : prendre sa place ! Cependant, les habitants de Kiri voyant que le Mizukage a été assassiné, ils te soupçonnent tous ! Que fais-tu ?

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[HRP : Ah... J'aime beaucoup le sujet, c'est tordu à souhaits... Wink

]

Chapitre I : Meurtre en eaux troubles?

Ce serait probablement le dernier combat avant la capitulation de ces minables. Les membres de l'organisation qui avait provoquée la chute de Suna no Kuni se retrouvaient face aux meilleurs ninjas du pays de l'Eau. Les shinobis de Kiri les avaient d'ailleurs entraînés sans aucune difficulté dans les marécages d'une île proche de celle du village. Ici, ces spécialistes du suiton ne rencontreraient aucun problème pour les écraser. La présence du Mizukage en personne témoignait de la volonté de Kiri no kuni d'en finir rapidement. Il est vrai que leur chef et certains des membres avait un très bon niveau, mais ils étaient bien rares. Ils ne tenaient de toutes façons pas la comparaison devant leurs adversaires, tous aussi surentraînés les uns que les autres.
Comme prévu, l'affrontement fut rapide et totalement déloyale. Le village caché de la brume, pourtant représenté par trois fois plus de combattants, n'avait encore perdu aucun homme, tandis qu'il ne restait plus de l'organisation de ces anarchistes qu'une dizaine de guerriers. Les ninjas médicaux étaient d'ailleurs déjà à l'œuvre, et l'on pouvait voir par-ci par-là quelques shinobis se reposant tranquillement, assistant aux combats sans sentir la nécessité d'y prendre part.
À présent, Hidenori et son chef affrontaient, un peu à l'écart du reste de la bataille, les deux seuls fauteurs de troubles à peu près compétant. Tandis que l'homme aux longs cheveux blancs s'amusait avec son sous-fifre, le leader défiait le Mizukage. Hidenori, prenant garde à ne toucher aucun des organes vitaux de son jouet, jubilait à chaque cri de douleur qu'il lui arrachait. Une forte odeur de sang emplissait l'atmosphère. Cette divine odeur métallique, qui avait toujours eu le don de lui mettre l'eau à la bouche et lui procurer des frissons de plaisir. Ce n'est que lorsque le pauvre homme ne put plus se tenir debout que son tortionnaire consentit enfin à l'achever. D'un élégant coup de katana, il lui trancha la tête. Puis, impatient de voir son Kage faire de même, il pivota dans sa direction en glissant avec une vitesse et une agilité impressionnante sur ses pointes de pieds. La scène qu'il vit fut malheureusement l'exacte opposé de ce à quoi il s'attendait : il y avait bien un shinobi à bout de souffle, et apparemment résigné à accepter son triste sort. Mais ce n'était pas du leader des destructeurs de Suna qu'il s'agissait, mais du vieux Mizukage. Celui-ci, genoux à terre, était dans un état pitoyable : ses vêtements déchirés à plusieurs endroits, il était couvert d'un mélange de sang et de boue et de multiples petites coupures lui ciselaient le visage. Hidenori-sama, bien que se trouvant à plusieurs centaines de mètres d'eux, entendait même son souffle rauque troubler le silence nocturne. Car les combats semblaient avoir cessés, au loin. C'était tellement ironique : la bataille de ce soir avait été remportée sans difficulté par Kiri et, pourtant, la tête de leur chef allait tomber... Un nouveau son rompit le silence : celui d'un lame que l'on dégaine. Une lueur de folie illuminait le visage du chef des Nukenins révolutionnaires.

« L'Organisation tombe peut-être, mais elle tombera avec ta tête, vieillard! Et sache que si tes petits potes de Suna ne t'avaient avertis de rien, ton village serait en cendres à l'heure qu'il est. Tu dois bien te rendre compte, maintenant, que tu avais tort de Nous sous-estimer! »

Il éclata d'un rire sonore et abattit sa lame... sur une bûche de bois. Les évènements s'enchaînèrent ensuite très rapidement : Le Mizukage sortit du sol détrempé mais, s'attendant apparemment à cette parade, son adversaire se retourna vivement et, comme promis, lui trancha la tête.
Ne s'étant apparemment pas rendu compte de la présence de Hidenori, le shinobi, en pleine démence, ne cessait d'asséner des coups de pieds dans le corps de sa victime.

*Comme c'est ennuyeux lorsque les choses sont si aisées...*

Il lui lança donc une vulgaire pluie de kunaïs dans le dos. Malheureusement, cet abruti n'esquiva pas l'attaque qui visait uniquement à attirer son attention le tua sur le coup. Le désespoir lui avait surement fait perdre la raison... Quoiqu'il en soit, la partie était terminée. Résigné, il posa la tête du chef du village sur son corps puis souleva le tout. Ce n'est qu'à ce moment qu'il réalisa véritablement ce que ce décès aller signifier pour lui...
Attendre que le Mizukage succombe d'une mort naturelle l'avait toujours agacé au plus haut point. Il avait cependant dû faire preuve de patience afin de pouvoir, un jour, concrétiser ses rêves de gloire. Car il faut bien avouer qu'assassiner son prédécesseur n'était pas la façon la plus judicieuse d'être nommé chef du village – même s'il ne doutait pas de son infaillibilité, le moindre risque de se faire prendre était à éviter. Cependant, plus rien ne se trouvait plus en travers de son chemin, désormais. Son ascension était imminente. Il lui faudrait malgré tout patienter encore un peu. Pour le moment, l'important était d'afficher l'expression de désespoir la plus convaincante dont il était capable. Or il était particulièrement doué lorsqu'il s'agissait d'être convainquant. De longues années d'entraînement n'étaient pas étrangères à ce talent... Il commença donc à marcher en direction du minuscule port de l'île – point de rendez-vous finale – et fut, quelques minutes plus tard, rejoint par un autre ninja talentueux de Kiri : son unique rivale pour le poste de Mizukage. À bout de souffle, son expression lorsqu'il reconnu le cadavre qui reposait dans les bras était probablement proche de celle qu'aurait pris son visage si on lui avait annoncé sa propre mort.

« Qu'est-ce que...? »

Voyant qu'il ne pouvait continuer, Hidenori lui résuma les évènements :

« C'est... disons... l' « œuvre » du leader de cette soit disant organisation. J'étais moi-même en plein combat. C'est pour cela que je n'ai pas pu intervenir à temps. »

« Hum... »

Son expression songeuse alerta immédiatement l'homme aux longs cheveux blancs.

*Voilà qui ne présage rien de bon, venant de cet imbécile...*

Chapitre II : Soupçons

La période qui suivit cet évènement – de l'instant où il entra dans le modeste port à environ deux semaines plus tard – fut probablement la plus agaçante de la vie de notre insensible shinobi. Agaçante serait peut-être un peu faible comme terme, mais Hidenori-sama ne se serait jamais avoué à lui-même qu'il était dans un situation insupportable...
Car lorsque les ninjas de Kiri virent la dépouille de leur chef dans ses bras, les hurlements d'indignation succédèrent rapidement à ceux de tristesse et de désespoir.

« Sawa, espèce d'enfoiré! »

*Sawa? Comment ose-t-il me désigner sous le nom infâme hérité de ces minables que je devrais appeler « mes parents »? Je garderais cela en mémoire, et crois-moi tu m'le paieras...*

« Comment t'as pu? »
« ENFLURE!! »
« T'aurais même pas pu attendre qu'il prenne sa retraite? »
« CRÈVE!! »

Pour une fois, le visage de celui qui pensait pourvoir enfin devenir le n°1 du village exprima la même émotion que celle qu'il ressentait réellement : l'extrême stupéfaction.
Ainsi, ces types avaient su déceler son ambition..? Comment était-ce possi...

*Non, en réalité leurs accusations sont sans fondement... Ces types ont toujours été effrayer par ma toute-puissance et mon sang froid, c'est pour cela qu'ils s'étaient méfiés de moi. Le Mizukage vieillissant à vue d'œil, j'apparaissais comme l'homme qui convoitait le plus son poste.*

La situation risquait cependant de sérieusement dégénérer... Contre toute attente, un homme présentant une musculature à faire pâlir d'envie un grizzly s'interposa entre Hidenori et l'élite de Kumo. Un homme qu'il avait d'ailleurs toujours méprisé. Car malgré une force incroyable qui le rendait quasiment invincible au corps à corps, il n'avait jamais eu la moindre jugeote. Posté devant le coupable désigné par ses coéquipiers tel un bouclier humain, il leur hurla, sa voix tonitruante couvrant toutes les autres :

« NAN MAIS QU'EST-CE QUI VOUS PASSE PAR LA TÊTE? COMMENT POUVEZ-VOUS ACCUSER UN CAMARDE D'UNE CHOSE PAREILLE? VOUS CRIEZ AU SCANDALE ET À L'INJUSTICE – MAIS VOUS CROYEZ PEUT-ÊTRE ÊTRE JUSTES, LÀ? CET HOMME A TOUJOURS SERVI KIRI SANS FAILLIR UNE SEULE FOIS, ET C'EST COMME ÇA QUE VOUS RÉCOMPENSEZ SA FIDÉLITÉ ET SA BRAVOURE? »

*Impressionnant... les miracles existeraient-ils?*

Car les arguments qu'utilisait le colosse étaient exactement ceux qu'il était sur le point d'utiliser... Cet idiot avait-il vraiment fait preuve de réflexion ou était-ce un hasard qu'il ait immédiatement pointé du doigt les éléments les plus persuasifs? Quoiqu'il en soit, que ces mots sortent de la bouche d'un autre les rendaient encore plus convaincants.
Il posa délicatement sa main sur l'imposante épaule de son fervent défenseur puis, d'un regard plein de tendresse et de reconnaissance, il lui murmura un :

« Ça va aller. Merci. »

Le shinobi jeta sur Hidenori un regard inquiet puis s'écarta pour aller se poster à sa droite, guettant le moindre mouvement de l'armée de ninjas qui lui faisait face. Après un profond soupir, le soldat le plus majestueux de Kiri s'adressa à cette masse qui lui était si hostile :

« Mes amis... sachez que votre réaction me peine presqu'autant que la mort de notre vénérable chef. Il est bien évident que devenir Mizukage à toujours été mon but finale, l'accomplissement de ma « carrière » de shinobi et l'épanouissement totale de mon dévouement pour ce village. Mais comment aurais-je pu, ne serais-ce que songer à le devenir d'une façon aussi abominable? Sandaime Mizukage a toujours brillamment dirigé le village caché de la Brume, et agir sous ses ordres était aussi protéger mon village bien aimé. Probablement aussi efficacement que s'il s'agissait de mes propres décisions. Vous savez mon orgueil et avez donc conscience que si je dis le considérer comme mon égale, ce ne sont pas des paroles en l'air. J'ai toujours eu un infini respect pour cet homme et n'aurais jamais été capable de l'éliminer pour mon seul intérêt. »

Des paroles extrêmement habiles. Avouer ses faiblesses donnait à son discours des allures de confession. En effet, malgré leurs regards septiques, les Grands de Kiri se turent et tous regagnèrent le village caché du pays de l'Eau dans le calme. La plupart d'entre eux ne s'arrêterait cependant pas là, Hidenori en était persuadé. Fort heureusement, il avait déjà échafaudé un plan...

Chapitre III : Le triomphe

Après deux semaines de discussions animées sur « le cas Hidenori Sawa » entre membres du Conseil, la question de la culpabilité ou non de celui-ci ainsi que celle de la succession au titre de Mizukage n'était toujours pas résolue. On pourrait même dire qu'elle n'avait avancé en aucun point. Excepté du côté d'Hidenori-sama. Tout était enfin prêt. Durant ces quinze derniers jours, il avait passé de nombreuses soirées autour d'un ou plusieurs verres avec la brute qui semblait l'avoir pris en affection. Soirées au cours desquelles Hidenori jouait l'innocent malheureux d'être ainsi l'objet de tant de médisances et de haine... Un jour, il laissa « échapper » ses propres doutes sur la culpabilité de son rival, qu'il avait soit disant vu près de la dépouille de son maître, un katana encore sanglant à la main, une fois qu'il en eût fini avec son propre adversaire.

« Évidemment, il est possible que ce sang provenait de son précédent combat contre les membres de l'organisation que nous affrontions, mais sur le coup cela m'a parut bien étrange...
- Mais c'est bien sûr! Ce type a toujours dit que tu étais son seul obstacle à un avenir de Mizukage! Ça ne m'étonnerait pas que ce soit lui, le véritable responsable! Et évidemment, il soutient t'avoir vu l'achever... Quelle ordure! »

C'était de bonne guerre. Son adversaire le « dénonçait », Hidenori faisait de même... Son plan était cependant bien plus élaboré...
Son nouvel « ami », bien que totalement incompétent pour ce poste, était membre du Conseil. La seule raison à cela était son lien de parenté avec le Président, mais ce favoritisme importait peu à présent, aux yeux du dernier Sawa. Car, dés le lendemain soir, lors d'une nouvelle réunion des shinobis les plus hauts placés de Kiri, il fit part à ses collègues du « nouvel élément à prendre en compte dans l'affaire » qu'apportait le témoignage du principale suspect. Bien entendu, personne ne prit au sérieux ses soupçons, mais Hidenori avait eu ce qu'il voulait.
La nuit même, il se rendit chez le colosse. Il était endormit. C'était le genre d'assassinat que le ninja, pourtant si cruel, détestait. Il ne ressentait aucun plaisir, aucune excitation à tuer aussi déloyalement. Les quelques shinobis relativement talentueux qu'abritait le village, avec qui il avait accomplies tant de missions, l'avait comprit. Ce serait suffisant. Il utilisa une technique qu'il avait pu maîtrisé dernièrement : le Kaze no Yaiba, pour lui perforer le cœur. Hidenori-sama avait toujours caché au reste du village son affinité Fuuton. Cela lui aura finalement été extrêmement utile, au delà même de ses espérance. Car il était de notoriété publique que son unique compétiteur possédait cette affinité. L'ingénieux ninja avait également passé des heures à étudier son écriture. Et c'est en l'imitant qu'il rédigea une lettre d'adieux, signée du nom de sa victime. Car son rival n'était pas tout à fait idiot, et aurait au moins pris la précaution de tenter de faire croire à un suicide. Aussi s'appliqua-t-il à ne laisser que quelques similarités avec l'écriture de celui-ci, sans évidemment la moindre trace de sa propre graphie.
Sa stratégie fonctionna à merveille. Les membres du Conseil, se souvenant des soupçons de la victime, suspectèrent rapidement l'utilisateur du Fuuton. En moins d'une semaine, celui-ci fut incarcéré et Hidenori Sawa, nommé Yondaime Mizukage.

[La fin est un peu (beaucoup?) bâclée, j'en suis désolée, mais j'en avais tellement marre de laisser trainer ce RP... ^^']

Très bon Test-Rp ! Tu as ta place de Mizukage !